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Honorable Député CHEIKHOU OUMAR SY (Mouvement Citoyen Bes Du Nakk)
UN PILIER DE BDN
Cheikh Oumar Sy est l’un, de ces jeunes, qui ont très tôt répondu à l’appel de Mansour Sy Djamil, président du Mouvement pour la refondation nationale ‘’Bess du Niakk’’. C’est sur une radio... moreHonorable Député CHEIKHOU OUMAR SY (Mouvement Citoyen Bes Du Nakk)
UN PILIER DE BDN
Cheikh Oumar Sy est l’un, de ces jeunes, qui ont très tôt répondu à l’appel de Mansour Sy Djamil, président du Mouvement pour la refondation nationale ‘’Bess du Niakk’’. C’est sur une radio privée qu’il écoutait, depuis les Etats-Unis que Cheikh Oumar Sy a dit ‘’oui’’ au mouvement du ‘’marabout’’ :«J’étais aux Etats-Unis. J’ai entendu un discours que Djamil faisait à la radio Sud fm. Une émission que j’ai enregistrée. Et je me suis intéressé sur ce qu’il avait dit. Je l’ai appelé, je lui ai dit que je suis très intéressé par ce qu’il fait et je souhaiterais rejoindre son mouvement », se rappelle-t-il. C’était en 2009. Il est marqué par le leader politique et marabout : «La politique c’est plus qu’une passion. Je n’avais aucune ambition dans un parti donné. Mais, le ‘’Bess dou niakk’’ m’intéressait beaucoup. Surtout, à travers son leader, le charisme, la cohérence du discours, la pertinence des idées, le parcours même politique de l’homme. Ce sont ces convictions qui m’ont conduit à intégrer Bess du Niakk.».C’est ce que le président du mouvement a ‘’beaucoup aimé et apprécié’’. Les deux hommes se donnent rendez-vous où dès son retour au pays, le jeune migrant intègre le Directoire du mouvement.
C’est le début d’un compagnonnage qui lui fera gagner la confiance de M. Sy. «Dès mon retour, j’ai intégré le directoire du mouvement et commencé à développer les outils de communication de Bess du Niakk», a-t-il poursuivis.
Fils d’un diplomate, Cheikh Oumar Sy est né en 1974 en Egypte, il revient au Sénégal, en 1980. «Je suis né en Egypte. Mon père était ambassadeur en ce moment là. On a fait le Moyen-Orient avant de revenir au Sénégal en 1980 après la retraite de mon père, pour nous installer définitivement à Dakar », confie-t-il. Après le primaire à l’école Masse Masser Niang à Baobab, il obtient son baccalauréat en 1995 qui lui ouvre les portes de l’Ucad. Il y passe une année pour aller, ensuite à l’Université Dakar Bourguiba y faire Banques assurances. «J’ai été orienté à la Faculté de Droit. J’étais assez têtu, je ne pouvais continuer à la fac. J’ai fais une année là-bas. Ensuite, je suis parti à l’Université Dakar Bourguiba où j’ai fait Banque assurances pendant deux ans. Où j’ai eu mon certificat en banques assurances en 1997-1998», a-t-il souligné.
Il travaille dans une agence évènementielle comme agent de liaisons, avant d’être recruté à Gorée Institute, où il travaille pendant trois ans comme assistant administratif dans le département Forum. «J’ai travaillé dans la démocratie, le développement et la culture à l’institut de Gorée», se rappelle-t-il.
Homme de défis, il quitte le Sénégal pour émigrer aux Etats-Unis pendant dix ans. Là-bas, il se débrouille avec un de ses frères et crée une PME : «Je suis parti au USA en 2001 comme émigré pendant dix ans. J’ai ouvert avec un de mes cousins une petite et moyenne entreprise. C’était dans l’Ohio». «Quand je suis revenu en octobre 2010, l’institut de Gorée m’a recruté en tant que chargé de communication. J’ai vécu une période assez spéciale avec l’institut en c'est-à-dire les élections de 2012. J’ai été le chargé de communication du Réseau des observateurs citoyens (Resocit) qui avait pour but de faire l’observation des élections ».
Peut-être après une prise de conscience : «Tout ce que j’ai fait par passion je l’ai réussi, tout ce que j’ai fait pour des aspects pécuniaires, j’ai échoué. Je suis un homme qui aime relever les défis», relève-t-il.
Après dix ans à l’étranger, il revient participer au ‘’changement’’ de son pays. «Je voulais rentrer, je me sentais plus dans le bain après dix ans », explique-t-il. C’est parce qu’il pense pouvoir apporter sa pierre à l’édifice. «J’ai senti que je pouvais apporter quelque chose, je pouvais participer au changement de mon pays. J’ai intégré le mouvement lors de sa phase embryonnaire», a-t-il ajouté.
«L’institut de Gorée m’a formé sur le tas. C’est une vraie histoire d’amour entre ‘’l’institut Gorée’’ et moi. L’institut m’a fourni des outils en communication, mais aussi de relations publiques », plaît-il à rappeler.
Membre du directoire et chargé de communication du mouvement citoyen de Serigne Mansour Sy Djamil, lors de la présidentielle, il est investi 3e sur la liste nationale des élections législatives, du mouvement qui avait décidé d’aller seul à ce scrutin, après le leader du mouvement et Elène Tine. Il est élu député de cette 12e législature. Pour l’instant, M.Sy n’a pas d’ambition personnelle. Son seul souci, c’est la massification du mouvement et son élargissement dans tout le pays. «Pour l’instant, la massification de ‘’Bdn’’ est mon seul souci, après le moment venu, on discutera», indique-t-il. Marié à une Américaine, le député Cheikh Oumar Sy est père d’une fillette de trois ans. less